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Louis Poinsinet de Sivry se remémore son voyage avec le roi Stanislas

Louis Poinsinet de Sivry (Versailles, 1733/1804)
Journaliste et écrivain français.

Type de document : lettre autographe signée

Nb documents : 1 - Nb pages : 3 pp. - Format : In-4

Lieu : Versailles

Date : Lundi, 2 décembre [circa 1782]

Destinataire : Louis-Elisabeth de La Vergne, comte de Tressan (1705-1783)

Etat : Petits froissements

Description :

Longue lettre journaliste et écrivain nancéien Louis Poinsinet de Sivry au comte de Tressan, le remerciant pour ses "nouvelles marques de bonté et d’amitié". Il n’a pu aller le remercier le jour-même et espère y aller le lendemain et rencontrer la comtesse de Tressan. "Je prendrai vos ordres, pour rendre sous vos auspices à Messieurs vos illustres confrères les devoirs du respect et de reconnaissance que je leur dois".

Il se remémore un voyage avec le roi Stanislas : "une époque mémorable de ma jeunesse, quand je me trouvais, il y a 30 ans, en quatrième dans un carrosse du feu Roy Stanislas, avec M. le comte de Tressan et Messieurs de Maupertuis et de La Condamine, allant de la Malgrange à Nancy, pour s'informer de l'itinéraire de célèbre Président de l'Académie de Berlin qui retournait en Prusse. Qui m'eut dit alors, moi qui n'avois pas 20 ans, et qui regardois comme une illustration l'honneur d'avoir été admis dans la société de trois grands hommes, qui m'eut dit que j'aurois un jour la satisfaction de voir un de leurs confrères dans mon fils ! [...]".

On joint une lettre autographe signée dudit fils, Louis Charles Poinsinet de Sivry (1771-1842), avocat, chef à la Chancellerie de France au ministère de la Justice, chevalier de la Légion d'honneur et poète à ses heures. "Nancy, ce 19 septembre". 4 pp. in-4. Sivry fils répond au comte de Tressan, qui a encensé son dernier ouvrage, et s'en trouve fort encouragé et ému. Il espère que les confrères du comte de l’Académie des Sciences auront la même indulgence et propose de lui envoyer 24 exemplaires. "J'ai déjà eu l'honneur d'en faire parvenir à Messieurs de Buffon, de la Lande et Macquer ; il étoit êut-être de mon devoir de rendre aussi le même hommage dans le tems à Messieurs Guettard et Lavoisier qui se trouvent désignés avec vous, dans mon avant propos, à M. D'Alembert et à Mr le marquis de Chabert [...]".

Encre brune sur feuillet double de papier vergé filigrané (Huchet horizontal, v. Briquet 7651).

800,00

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