REF: 12826

Lettre du chimiste A.W. von Hofmann à son confrère Scheurer-Kestner

August Wilhelm von Hofmann (1818/1892)
Chimiste allemand.

Type de document : lettre autographe signée

Nb documents : 1 - Nb pages : 1 p. 1/2 - Format : In-8

Lieu : S.l.

Date : S.d. [Après 1862]

Destinataire : Au chimiste Auguste Scheurer-Kestner (1833-1899)

Etat : Bon

Description :

August Wilhelm von Hofmann remercie Scheurer-Kestner de son aide "Je m’aligne absolument sur vos désirs et vous suis extrêmement obligé pour vos communications, quelle que soit leur forme !".

A propos de son Rapport sur les produits et procédés chimiques, rédigé en tant que rapporteur du jury pour la classe II de l'Exposition universelle de Londres, publié en 1862, Hofmann a l’intention de relier les différents articles directement aux chapitres correspondants dans le rapport de 1862 et demande à Auguste Scheurer-Kestner de rédiger une introduction et d'y décrire l’état des recherches à cette époque, en quelques mots.

"Je suis désolé d'apprendre que votre épouse a dû passer l’hiver à Nice [...]. Je compte d’aller d’ici dans quelques jours à Paris, d’où je vous écrirai bientôt [...]".

Le chimiste Auguste Scheurer-Kestner possédait les industries « Thann et Mulhouse » et fut député du Bas-Rhin, sénateur et premier vice-président du Sénat. Ami très proche de Georges Clemenceau et de Léon Gambetta, Scheurer-Kestner jouera un rôle important dans l'Affaire Dreyfus. Convaincu de l'innocence de ce dernier, il en informa Félix Faure, Clemenceau et Émile Zola, puis publia une lettre ouverte dans Le Temps, en .

Transcription : "Nehmen Sie schon im Voraus meinen herzlichen Dank für die liberale Weise, in welcher Sie meiner Bitte entsprechen wollen. Ich richte mich ganz nach Ihrem Wunsch und bin Ihnen für Ihre Mittheilungen, was immer ihre Form seyn wird, in hohem Grade verbunden! Es ist die Absicht die verschiedenen Artikel direct an die entsprechenden Kapitel in dem Bericht von 1862 anzulehnen. Ich bemerke dies, weil Sie vielleicht in 2 Worten den Stand der Frage zu jener Zeit als Einleitung aufnehmen. Ich höre mit Bedauern, daß Ihre Frau den Winter in Nizza hat zubringen müssen, übrigens ist ein solchen Winteraufenthalt wenn er rechtzeitig erfolgt, nicht selten von dem glücklichsten Erfolge. Ich denke in ein paar Tagen von hier nach Paris zu gehen, von wo ich Ihnen alsbald schreiben werde. Mit den herzlichsten Grüßen an die Familie Kestner, und in der Hoffnung daß sich eine Gelegenheit finden möge, in der ich Ihnen wieder dienen kann, freundschaftlichst und ergebenst der Ihrige [...]".

Encre brune sur feuillet double de papier vergé. En allemand.

Vendu