REF: 8037

Franqueville entretient Foville des élections à l’Institut.

Charles Franquet de Franqueville (Paris, 1840/1919)
Conseiller d'État, il a publié de nombreux ouvrages historiques, notamment consacrés aux institutions britanniques. Il est également propriétaire du château de Bourbilly, auquel il consacra un livre, et membre de l'Académie des sciences morales et politiques.

Type de document : lettres autographes signées

Nb documents : 3 - Nb pages : 4 pp. 1/2 - Format : In-8

Lieu : Bourbilly (Côte d’Or)

Date : 1907-1911

Destinataire : [Alfred de Foville (1842-1913), économiste, président des Médailles et Monnaies].

Etat : bon

Description :

Ces intéressantes lettres de Charles Franquet de Franqueville à Alfred de Foville révèlent certains détails du fonctionnement de l'Académie des Sciences morales et politiques, dont tous deux sont les membres. Dans son premier courrier, Franquet de Franqueville félicite son confrère pour son élection à la fonction de président de l'Académie en 1907 : «Je vous adresse mes bien sincères et cordiales félicitations. [...] Les conditions dans lesquelles vous avez été élu vous donnent une autorité morale très considérable, ce dont je me réjouis fort, dans l'intérêt de l'académie.» Il prépare également des réunions, dont les enjeux politiques semblent être importants : «Je ne pourrai pas aller samedi à l'Académie mais si tous mes confrères de la section peuvent venir à une réunion qui aurait lieu le samedi suivant 9 juin avant la séance, je viendrai ce jour à Paris (je dis tous parce qu'il peut y avoir un vote dans lequel une seule voix changerait la majorité).» Dans la dernière lettre, il est question de nominations : « Je reçois la communication pour la séance de samedi et je remarque qu'il n'est pas question de la nomination d'un membre de la commission centrale. Je ne pense pas cependant que le président [Foville est désormais secrétaire perpétuel] veuille escamoter l'élection. Auquel cas je protesterai formellement, en demandant qu'elle soit renvoyée à huitaine et après avis préalable, on pourra alors discuter les titres et aussi la question de savoir si l'académie veut déroger à l'ancien usage de choisir l'un de ses doyens, pour nommer un politicien.»

Les trois lettres sont à l’en-tête de Bourbilly par Semur-en-Auxois.

300,00

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