REF: 4414

Dupin aîné défenseur de l’Eglise gallicane auprès de Louis-Philippe.

André Dupin (aîné) (Varzy, 1783/1865)
Homme politique et avocat, président de la Chambre des députés (1832-1837), membre de l'Académie française (1832) et de l'Ac. des sciences morales et politiques.

Type de document : lettre écrite et signée par le secrétaire (brouillon)

Nb documents : 1 - Nb pages : 2 - Format : In-4

Lieu : Paris

Date : 17/03/1844

Destinataire : le roi Louis Philippe (1773/1850)

Etat : bon

Description :

Brouillon rédigé et signé par son secrétaire. Au moment où paraît son Manuel du droit public ecclésiastique français, contenant les Libertés de l'Église gallicane en 83 articles, Dupin s'adresse à Louis-Philippe à qui il souhaite le dédier. «Votre Majesté n'ignore pas que Les Libertés de l'Eglise gallicane ont tout à la fois pour but de garantir l'indépendance de la couronne, de maintenir la dignité de l'Eglise nationale, d'assurer l'observation de sa discipline, et de réprimer toute entreprise ou tout procédé qui, dans l'exercice du culte, peut compromettre l'honneur des citoyens, troubler arbitrairement leur conscience, et dégénérer contr'eux en oppression ou en injure, ou en scandale public. C'est un code tout entier, un droit qui, sous plusieurs rapports, a le caractère de la Loi constitutionnelle, et dont toutes les parties méritent la plus sérieuse considération sous le double point de vue de l'ordre public et de la liberté». Il rappelle l'attitude qu'ont tenu les grands princes vis à vis de l'Eglise gallicane, Saint-Louis, Henri IV, Louis XIV, Napoléon. «La réunion de tous ces monuments, Sire, eut bien mérité de reparaître aujourd'hui sous les auspices de Votre Majesté ; car, vous aussi, vous avez le premier et le principal intérêt à leur exacte conservation ; vous aussi en êtes, comme vos prédécesseurs, le protecteur et le gardien. C'est dans ces termes, Sire, que j'aurais aimé à vous dédier mon recueil [...]».

240,00

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