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REF: 10704

Rare lettre de l’érudit et bibliophile Jacques Gillot à Scévole de Sainte-Marthe.

Jacques Gillot (Langres, 1550/1619)
Homme de lettres et érudit, conseiller clerc au Parlement de Paris, il était en relation avec tous les beaux esprits de son temps. Grand bibliophile et fin lettré, il avait réuni une importante bibliothèque.

Type de document : lettre autographe

Nb documents : 1 - Nb pages : 2/3 - Format : In-folio

Lieu : Sans

Date : 13/12/1596

Destinataire : Scévole de Sainte-Marthe (1536/1623), poète.

Etat : rousseurs

Description :

Fin d'une lettre en latin de Jacques Gillot à Scévole de Sainte-Marthe. Il lui annonce la mort de deux grands hommes, le nom du second seul demeure dans cette partie de lettre, le médecin Holierius, et en tire un mauvais présage. Il lui transmet un poème latin de François Juret, érudit originaire de Dijon (1553-1626) et conseiller au Parlement de Paris, à sa gloire, roulant sur l'homonymie avec Mucius Scevola, le héros romain qui brûla sa main pour avoir manqué son attentat contre Porsenna, roi étrusque . En voici la traduction.
"Scaevola Romannus laudi est et Scaevola Gallus [C'est la gloire de Scévole le Romain et de Scévole le Français]
Grandia contais quod sit uterque manu [D'avoir chacun tenté de grandes choses de leur main]
Sed manus erraint Romani vindice flamma [Mais la main du Romain faillit et la flamme la punit]
Nulla manu Galli flamma nec error habit [Tandis que nulle faute et nulle flamme n'atteint la main du Scévole Français]".
Une main moderne et anglaise a inscrit au bas : J. Gillot, see the endorment. Effectivement la mention au verso indique : "Jac. Gilotus senator Parisiensis Scævolæ Sammarthano. Dec 1596".

En latin.

500,00 450,00

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