REF: 9332

Le maréchal de Villeroy dévoué à la Maison d’éducation de Saint-Cyr.

François de Neufville Villeroi (duc de) (Lyon, 1644/1730)
Maréchal de France. Fils de Nicolas IV de Neufville. Elevé avec Louis XIV, il devient gouverneur du jeune roi Louis XV, de 1717 à 1722.

Type de document : lettres signées

Nb documents : 2 - Nb pages : 9 pp. 1/2 - Format : In-4

Lieu : Lyon

Date : octobre - décembre 1722

Destinataire : Madeleine de Glapion (1674/1729), supérieure de la Maison royale de Saint-Cyr.

Etat : bon

Description :

Jolies lettres amicales et de fidélité du maréchal de Villeroy à Madeleine de Glapion, supérieure de la Maison Royale de Saint-Cyr, très aimée de madame de Maintenon et à qui elle succéda (elle y était entrée en 1686 et avait joué le rôle de Mardochée, lors de la création d'Esther de Racine, à Saint-Cyr, en 1689). Il fait de longues louanges de D'Ormesson puis de la maison de Saint-Cyr, qu'elle dirige depuis la mort de madame de Maintenon. "Quoiqu'éloigné que je sois de votre maison, j'y suis si fort attaché par le coeur qu'il n'y a rien dans ce monde à quoy je m'intéresse avec tant d'affection et de fidélité qu'à tous vos intérêts. J'ose vous assurer, Madame, que le Duc de Villeroy est remply des mesmes sentiments [...]. Je viens de parler de vous, Madame, avec beaucoup de plaisir et de consolation. M. l'évêque de Limoges sort de ma chambre, que ne m'a-t-il point dit des bontés que vous avés pour moy? [...]". Il veut lui assurer "que St Cyr sera toujours un objet pour moy le plus cher et le plus précieux, et que je chercheray jusqu'au dernier moment de ma vie à vous le persuader [...]". Dans la seconde lettre, écrite deux mois plus tard, il renouvelle son attachement "à votre sainte maison". "C'est le feu Roy qui l'a fondée, et Mad. de Maintenon qui y avoit mis son affection jusqu'à la mort et vous, Madame, qui soutenés encore dans mon coeur tous les sentiments que vous me connoissez, par vostre exemple, Madame, et par les grandes et supérieures qualités de vostre coeur, et de vostre esprit [...]. Je suis ravy que vous ayés eu recours à un de mes petits enfants. Je les deshériterois s'ils manquoient au respect, et à l'attachement, qu'ils doivent avoir pour vostre maison et pour vous madame personnellement. Je ne suis point en peine quand le Roy va chez vous, que vous ne sachiés bien accomplir tous vos devoirs. Dieu veuille qu'on luy fasse sentir et faire ce qu'il doit pour vostre Communauté [...]".

Une lettre incomplète de la fin.

Vendu