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REF: 10618

L’atelier d’artillerie de Tarbes se dote d’amorces Canouil.

Jean-Baptiste Reffye (Verchère de) (Strasbourg, 1821/1880)
Ingénieur et général, inventeur de la mitrailleuse (canon à balles), il fut le directeur de la fabrique d'armes et de canons de Tarbes.

Type de document : lettres autographes signées (2) et pièce signée.

Nb documents : 3 - Nb pages : 5 - Format : In-8

Lieu : Tarbes et Paris

Date : Sans

Destinataire : M. Canouil, inventeur.

Etat : déchirure au pli central d'une lettre

Description :

Rare et intéressant ensemble :
1. Lettre du général Paul de Ladmirault (1808/1898), gouverneur de Paris, au général René, lui introduisant M. Canouil "qui vous présentera un projet de modification du fusil Chassepot".
2. Lettre du général Verchère de Reffye, directeur de la fabrique d'armes et de canons de Tarbes. 3 pp. in-8, 1875. Il propose à Canouil de venir à Tarbes pour développer sa production d'amorces. "En vous offrant de venir à Tarbes faire les amorces, je croyais vous offrir une solution avantageuse pour vous. Mais du moment que vous pouvez continuer la fabrication, je ne vois aucun intérêt à ce que vous ne le fassiez pas chez nous. Si vous êtes gêné pour les avances à faire pour un marché de 2 millions, rien n'empêche que nous fassions le marché avec charge de vous payer des acomptes pour chaque 500 000 amorces fournies, comme vous voudrez. Il n'y a aucun inconvénient à fractionner les marchés en autant de livraisons que vous voudrez ; pourvu que la clause en soit inscrite au marché. [...]. Pour chaque livraison il vous sera payé un acompte des 5/6 de la valeur totale du marché. Ou si vous le préférez, je vous ferai plusieurs marchés de 1/2 million. Mais il me faut au moins 200 000 par semaine. Je crois que votre avantage est plutôt de recevoir une commande de 2 millions 1/2 de suite parce que je crois que cela vous fera moins de frais [...] Prière de me répondre si vous pouvez dans ces conditions fabriquer les 200 000 par semaine que je vous demande. Sinon je m'arrangerai avec M. Goupillat qui m'offre le mode d'amorçage que la marine a adopté pour ses revolvers et qui fonctionne bien".
3. Quittance dressée par les Ateliers de construction de l'artillerie de Tarbes pour la livraison de 450 000 amorces). Juin 1875.
[Les amorces Canouil étaient composées de chlorate de potasse, phosphore amorphe et d'oxyde de plomb. Elles furent suspectées lors de l'explosion de la rue Béranger, en 1878].

En-têtes de l'Atelier de construction de l'artillerie à Tarbes.

Vendu