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REF: 6146

Frédéric-Guillaume 1er de Hesse-Cassel en appelle à Napoléon III.

Frédéric-Guillaume 1er Hesse-Cassel (de) (Philippsruhe, 1802/1875)
Prince de Hesse, électeur de Prince-Cassel (1847-1866).

Type de document : lettre autographe signée

Nb documents : 1 - Nb pages : 3 - Format : In-folio

Lieu : Mayence

Date : 07/07/1866

Destinataire : Napoléon III (1808/1873), empereur des Français.

Etat : bon

Description :

[Lors de la guerre austro-prussienne de 1866, Frédéric-Guillaume 1er de Hesse, allié de l'Autriche, est vaincu militairement après la bataille de Sadowa (3 juillet 1866)]. Dans cette lettre, Frédéric-Guillaume 1er, aux abois, tente une ultime manoeuvre auprès de Napoléon III. «La phase critique dans laquelle se trouvent actuellement les intérêts dynastiques de l'Allemagne, et la confiance à laquelle Votre Majesté a daigné m'autoriser, quand naguère, j'osais m'adresser à elle dans la question du protocole de Londres, m'enhardit à derechef recourir à sa très haute bienveillance pour très humblement lui soumettre une question dont peut dépendre tout l'avenir, et de ma maison, et du rôle qu'elle sera appelée à jouer en Allemagne». Il avait réussi, au début de la guerre, à retirer le contingent électoral de Hesse et à l'incorporer à la garnison neutre de Mayence. «Cette mesure établit comme un fait la continuation d'existence du gouvernement électoral et lui donne - déplacé comme il l'est, mais non aboli par une prise partielle de possession étrangère effectuée avant même l'explosion de la guerre - le droit de se prononcer dans la grande question finale, qui va bientôt préoccuper les cabinets de l'Europe. Cette question, d'autant plus brûlante pour les états secondaires, qu'une paix séparée pourrait bien passer sous silence leurs intérêts particuliers, m'autorise à demander à Votre Majesté si, selon ses vues, je ne ferais pas bien d'engager mon cousin l'Electeur, à s'entendre à l'amiable avec la Cour de Berlin, auprès de laquelle le très haut appui de Votre Majesté daignerait peut-être, le cas échéant, nous accorder, deviendrait sans nul doute concluant [...]». Il lui demande son avis sur cette question cruaciale pour l'avenir de la principauté de Hesse. [Mais la Prusse le forcera à l'abdication et à l'exil. Par le traité de Prague, la confédération est dissoute et la Hesse annexée au royaume de Prusse].

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