REF: 6971

Correspondance de Mgr Chaptal à Georges Goyau.

Emmanuel Chaptal (Choisy-le-Roi, 1861/1943)
Evêque d'Isionda et auxiliaire de l'archevêque de Paris (1922), il est chargé de fonder et de diriger une administration dociésaine des étrangers ; à ce titre, il crée de nombreuses oeuvres de charité en faveur des immigrés et des réfugiés.

Type de document : lettres autographes signées (7) et lettres dactylographiées signées (10)

Nb documents : 17 - Nb pages : 21 - Format : In-8, in-12 et in-16

Lieu : Paris et Lourdes

Date : 1922-1942

Destinataire : Georges Goyau (1869/1939), historien, académicien, spécialiste de l'histoire religieuse.

Etat : bon

Description :

Divers sujets sont abordés par Mgr Chaptal dans ces lettres à Georges Goyau : élection de Goyau à l'Académie française, témoignage des persécutions orchestrées par les Soviets à l'égard des religieux orthodoxes enfermés dans des prisons souterraines aux confins de la Russie et de la Chine (1928), persécution contre les catholiques en Grèce (1929), action envers le Saint-Père pour arrêter les persécutions, écriture d'un livre avec Goyau préfacé par Hanotaux, actualité politique. etc. Extraits. (1929 «[...]. D'autant plus que les choses ne marchent pas à Athènes d'une façon bien satisfaisante : le ministre grec de l'Instruction publique a fermé l'école de l'orphelinat de Mgr Calavassy ; l'ouverture d'une église latine, à Calithéa (quartier d'Athènes) a été interdite ; les visas sont refusés aux prêtres, même d'origine grecque, et l'un d'eux, au grand séminaire de Marseille, réfugié de Trébizonde, M. Pierre Joannon, a reçu avis qu'il était déchu de la nationalité grecque parce qu'il était devenu catholique [...]». 1941. «Ce matin, dans "l'Oeuvre", Marcel Déat vitupérait contre la Constitution qui, disait-il, avait été élaborée définitivement à Vichy et qui tombait dans le défaut habituel à certaines classes de la société et qui consiste à mépriser le gouvernement du "consentement populaire" pour adopter le gouvernement de l'autocratie "venant d'en haut, de très haut". Ne pensez-vous pas qu'une mise au point de votre plume serait utile, étant donné que l'on confond ordinairement l'Eglise avec les gouvernements autocratiques, monarchiques, autoritaires, etc...? Est-ce qu'il ne serait pas bon de montrer la doctrine de Saint-Thomas sur la conception d'un bon gouvernement, qui a pour exigence nécessaire le consentement de la communauté? Il est vrai que cette doctrine n'a pas toujours été respectée par les monarques qui se disent le plus représentants de Dieu. Mais il y a une différence entre ceux qui se servent de l'Eglise pour servir leurs intérêts et ceux qui obéissent fidèlement aux principes de l'Eglise, comme Saint-Louis, comme Louis XIII, etc.». Une carte de visite autographe est jointe.

En-têtes de l'Archevêché de Paris.

380,00

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