REF: 6968

Correspondance de l’archevêque de Cambrai à Georges Goyau.

Jean Arthur Chollet (Avocourt, 1862/1952)
Evêque de Verdun (1910-1913), puis archevêque de Cambrai durant près de 40 ans (1913-1952).

Type de document : lettres autographes signées

Nb documents : 8 - Nb pages : 8 - Format : In-8 (majoritairement)

Lieu : Cambrai et Vilosnes-sur-Meuse

Date : 1922-1939

Destinataire : Georges Goyau (1869/1939), historien, académicien, spécialiste de l'histoire religieuse.

Etat : bon

Description :

Remerciements pour l'envoi de L'Effort catholique dans la France d'aujourd'hui, et félicitations pour son élection à l'Académie française. «L'Académie ne pouvait mieux choisir ni rendre hommage plus mérité à un écrivain excellemment français et éminemment catholique». Il commente son dernier livre, La Vie des livres et des âmes, dans lequel il évoque Fénelon, ancien évêque de Cambrai. «Cette vie posthume continue et notre chapitre en est un des meilleurs instants. Quand vous viendrez à Cambrai faire votre pèlerinage aux restes de Fénelon et au chef d'oeuvre de David qui lui sert de mausolée, je vous ferai voir le fac-similé du fameux ostensoir dont vous parlez p.146 et qui a disparu. Le fac-similé est à la cathédrale et sert aux grandes fêtes. Chez moi, je vous montrerai la croix pectorale de Fénelon et sa collerette ; deux lettres de sa main ; et six volumes de ses oeuvres ayant appartenu à sa propre bibliothèque et portant quelques annotations de sa main [...]». Puis il commente Les Origines religieuses du Canada. «Il est toujours opportun de faire voir aux Français que la religion est le meilleur auxiliaire de notre vie nationale, de notre expansion et de notre prospérité. C'est plus opportun aujourd'hui que jamais. Je fais des voeux pour que M. Herriot & ses collaborateurs vous lisent... et vous comprennent [...]». Il remercie Goyau pour ses interventions qui ont permis à MM. Beauval, Brossard, et au chanoine Crépin de recevoir un prix de l'Académie française ; il évoque aussi sa rencontre avec le pape [Pie XI]. «Je suis justement rentré de Rome la nuit dernière, et en parcourant vos pages, je sentais se réveiller en moi les impressions des jours derniers où j'ai eu deux fois l'honneur d'une audience. Et je me rappelais qu'un jour, au cours d'un entretien, le Pape me demanda ce que je pensais de monsieur Georges Goyau. La vénération que j'ai toujours professée pour cet académicien chrétien inspira ma réponse [...]».

En-têtes de l'archevêché de Cambrai.

Vendu