Trois lettres d’Hippolyte Taine à Lefèvre-Pontalis (+ neuf autres de son épouse)
Hippolyte Taine (Vouziers, 1828/1893)A propos de rendez-vous, Taine a encore "un grand chagrin et trop en deuil" pour sortir de chez lui. Il présente ses excuses à Mme Lefèvre Pontalis, n'oublie pas "le sculpteur de Mr Mortimer-Ternaux", évoque ses cours à l'Ecole des Beaux-Arts et ses séances à l'Académie. Taine se montre ravi de la perspective d'être présenté au baron de Layre [gendre de Mortimer-Ternaux] et projette d'achever son ouvrage sur la Révolution avant l'été avec l'aide des documents de ce dernier, etc. "Le volume que j'achèverai cet été ne va que jusqu'à la chute des Girondins, et l'ouvrage de M. Mortimer Terneaux comprend toute l'histoire de la Terreur jusqu'à cette date. Mais, pour ce qui suit, j'aurais probablement grand profit à consulter ses notes. Je viens de vérifier ses volumes imprimés ; ils sont excellents de tout point ; c'est le seul historien qui soit un critique. Je le cite très souvent, et je marque en vingt endroits ma confiance en lui [...]".
On joint :
-un ensemble de 9 lettres et cartes autographes signées de sa femme, Mme Thérèse Taine, née Denuelle. Remerciements, voyage de M. Daumet de l'Académie des Beaux-Arts vers Le Caire, recommandations, la Société de secours aux blessés de Chine, etc. 1895 à 1901. 23 pp. de formats divers (en-tête de Boringe à Menthon Saint-Bernard ou du 26 rue Hamelin à Paris.
-une lettre signée Taine-Paul-Dubois (Geneviève Taine, fille d'Hippolyte avait épousé l'économiste Louis Paul-Dubois).
350,00€


