REF: 12790

Précieuse lettre codée de Villeroy à Henri III, lors de la négociation de la paix de Bergerac

Nicolas IV de Neufville de Villeroy (Paris, 1542 ou 1543/1617)
Diplomate et secrétaire d'État, il négocie avec les protestants les édits de pacification de Bergerac (1577) et de Fleix (1580). Destitué par Henri III (1588), il adhére à la Ligue en 1589. Il se rallie à Henri IV (1593), qui le rétablit dans sa charge de secrétaire d'État.

Type de document : pièce signée

Nb documents : 1 - Nb pages : 3 pp. - Format : Petit in-folio

Lieu : Bergerac

Date : 8 septembre 1577

Destinataire : le roi Henri III

Etat : Légère mouillure, petits trous en marge avec minime atteinte. Consolidation de papier aux versos des marges.

Description :

Lettre signée avec 3 lignes autographes de Nicolas IV de Neufville de Villeroy (1543-1617), homme d’État, secrétaire d’État durant les guerres de religion et principal ministre de Marie de Médicis durant la Régence. Elle est adressée au roi Henri III.

Précieuse lettre à Henri III, entièrement codée, sur la Paix de Bergerac. Envoyé par Henri III à Bergerac pour négocier une paix avec les protestants, Villeroy adresse cette missive au roi pour le tenir informé de l’avancée des négociations, qui aboutiront, le 17 septembre 1577, à la signature du traité de paix de Bergerac, mettant un terme provisoire aux guerres de religion. Quelques jours plus tard, l’Édit de Poitiers est promulgué, accordant le droit au culte réformé dans certains faubourgs et lieux occupés par les Huguenots.

Seules une douzaine de séquences de phrases ont été décodées en interligne à l’époque. "Accord", "séparez aujourdhuy", "à la fin quand", "nul sera", etc. Villeroy a ajouté de sa main : "Sire ie prie dieu conserver vre mté en parfaicte santé / De Bergerac ce viiie jour de sepbre 1577. Vre très humble très obéissant & très obligé subjet & serviteur. Deneufville".

Encre brune sur feuillet double de papier vergé filigrané : petit cercle surmonté d'un cercle avec une structure intérieure et fleur de lys. Discrète adresse au verso : « Au Roy ».

Vendu