REF: 7457

Monmerqué publie les Mémoires de Coligny et de Villette.

Louis Monmerqué (Paris, 1780/1860)
Magistrat, érudit, historien et collectionneur. Il publie avec Petitot les 130 volumes de la Collection de mémoires relatifs à l'histoire de France, depuis Henri IV jusqu'à la paix de Paris. Il est membre de l'Académie des Inscriptions et des Belles Lettres.

Type de document : lettres autographes signées

Nb documents : 2 - Nb pages : 7 - Format : In-4

Lieu : Paris

Date : avril - juin 1844

Destinataire : Jean Duchesne (1779/1855), conservateur des Estampes à la Bibliothèque du Roi, trésorier de la Société de l'Histoire de France.

Etat : pliure sur l'une des lettres

Description :

Deux lettres relatives à la publication des Mémoires de Coligny et de Villette, sous l'égide de la Société de l'Histoire de France, d'après des manuscrits originaux. Monmerqué s'est fait prêter ou vendre de nombreux manuscrits originaux par des particuliers ou des institutions, et se bat pour, qu'en retour, il leur soit délivré des exemplaires. «Je crois qu'il convient de donner un exemplaire à la Bibliothèque de la Marine, et de mon côté je vais y déposer et lui donner le mss en partie autographe de Villette. Je ne puis me dispenser d'en offrir un à M. Ferdinand Denis qui s'est donné beaucoup de peine pour rétablir le texte altéré d'une lettre espag. qui se trouve à la page 231 [...]. Je pense qu'il serait très convenable d'adresser à M. Desmeloises, à Issoudun, un exemplaire du volume. Il possède le mss autographe de Coligny et la correspondance du comte avec Louis XIV. J'adresse une prière à ce descendant de Coligny à la fin de la notice sur Villette, page 44, et j'en espère une importante communication. J'espère faire des Mémoires de Coligny une 2e édition, et je m'occupe à la faire avec et pour la Société de l'Histoire de France. Il faut qu'elle me vienne en aide pour obtenir ces documents [...]». Dans une seconde lettre, il s'insurge du fait que la Société de l'Histoire de France refuse de lui rembourser ses frais. «J'ai été heureux d'offrir à la société des manuscrits inédits, dont la plus grande partie m'appartenait ; j'ai eu du plaisir à les mettre en lumière, mais je n'ai jamais entendu mettre à ma charge les frais que leur publication rendait indispensables [...]». Il explique ce qu'il lui en a coûté. Il est joint un brouillon de réponse de Duchesne (1 p. 1/2 in-8).

250,00

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