Moïse Kisling et « le brouhaha » de son exposition à la galerie Drouant-David

"Comme j’étais touché par votre si gentille lettre que j’ai reçu au mois de novembre et si je suis en retard pour vous répondre, c’est que vraiment j’étais empêché par le brouhaha de mon exposition. Merci de tout cœur pour toutes les bonnes choses que vous me dites ! Quant à Dior ou Fath [les couturiers Christian Dior et Jacques Fath] qui peuvent se payer des tableaux - vous allez voir que bientôt vous allez pouvoir le faire aussi - chose que je vous souhaite de toute mon âme et je vous souhaite une bonne et heureuse année. Croyez chère amie à mes sentiments les plus affectueux. M Kisling".

L'exposition d'une cinquantaine de toiles que Moïse Kisling fit en 1951 à la galerie Drouant-David, lui fit reprendre sa place sur la scène artistique française. Les critiques Bromberger, Dormand, Warnod, Barrot encensèrent l’artiste, évoquant une ode à la joie de vivre.