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REF: 10324

L’évêque d’Orléans sollicite le marquis de Marigny en faveur de l’architecte Trouard.

Louis Sextius Jarente de La Bruyère (de) (Marseille, 1706/1788)
Evêque de Digne (1747) puis d'Orléans (1758), il s'occupe des travaux de reconstruction de la cathédrale d'Orléans ; c'était un homme très mondain, proche du duc de Choiseul. Nommé ministre de la feuille des bénéfices, il s'occupe des attributions des bénéfices ecclésiastiques de 1757 à 1771.

Type de document : lettre signée

Nb documents : 1 - Nb pages : 1 - Format : In-4

Lieu : Versailles

Date : 18/04/1768

Destinataire : le marquis de Marigny (1727/1781), directeur général des Bâtiments du Roi et frère de la Pompadour.

Etat : petite déchirure en coin.

Description :

L'influent évêque d'Orléans intervient auprès du marquis de Marigny, directeur des Bâtiments du Roi, en faveur de l'architecte Louis-François Trouard (1728/1804) [qui, en particulier, réalisa l'hôtel d'Aumont (aujourd'hui Hôtel de Crillon) sur la place de la Concorde], pour une place au Château de Versailles. "J'ay appris, Monsieur, qu'il vaquait un petit controlle des murs du parc de Versailles. Permettés moy de vous le demander pour Trouard à qui cela conviendroit parfaitement, et que cela rapprocherait de vous et de moy. Il meurt d'envie de vous être attaché particulièrement, et d'être à portée de vous donner constamment des preuves de son zèle [...]".
Il est joint le brouillon de la réponse du marquis de Marigny sur la "vacance du contrôle des Parcs de Versailles", 1 p. in-4, en date du 21 avril 1768. "Vous êtes déjà prévenu de mes dispositions favorables pour cet artiste, et de ma façon de penser à cet égard. Il ne doit pas douter que je profite avec plaisir des moyens qui pourront se présenter de l'obliger". [Cette chaude recommandation porta ses fruits puisque quelques mois plus tard, en 1769, il devint contrôleur des Dehors du château de Versailles et fut logé à l'hôtel de Seignelay. Il assuma officieusement les fonctions de voyer de la ville. Il construisit sur la place d'Armes en 1771, devant le château, une petite caserne à l'aspect de tentes, la caserne des Gardes-françaises, détruite au début du XIXe siècle].

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