REF: 7138

L’architecte Charles Leroy et l’ornementation de Notre-Dame de La Treille de Lille.

Charles Leroy (Lille, 1816/1879)
Architecte néogothique lillois ; il réalisa de nombreuses constructions et aménagements d'églises, principalement dans le Nord.

Type de document : lettre autographe signée

Nb documents : 1 - Nb pages : 2 - Format : In-8

Lieu : Lille

Date : 22/08/1874

Destinataire : Henri Kolb-Bernard (1798/1888), homme politique lillois, vice-président de la Commission de l'Oeuvre de N.D. de La Treille.

Etat : bon

Description :

La construction de la basilique-cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille-de-Lille débuta en 1854 pour ne s'achever qu'en 1999. Parmi les 41 projets, c'est celui de Charles Leroy, architecte lillois, qui s'imposa. Cette lettre est consacrée à un grand tableau qui devait orner l'édifice. Il dit avoir été extrêmement surpris de la facture de M. Morel qu'il juge excessive ; aussi s'est-il rendu chez lui afin d'obtenir des explications «qui m'ont complètement désarmé». «Il a fallu construire le cadre du tableau dont les proportions sont immenses, un homme spécial qui travaillât jour et nuit pour en faire l'assemblage ; pour faire venir des artistes étrangers, sans pouvoir les choisir, pour travailler jour et nuit, tout autre besogne cessante. Dans ces conditions, ils ont été très exigeants. En effet, cet immense tableau, qui ne représente pas la moitié de sa grandeur réelle, a été fait en 6 jours ; tandis que si la commande eût été faite plus tôt, le travail aurait été moins cher et mieux exécuté, parce qu'il laisse beaucoup à désirer». Morel n'a fait qu'avancer les fonds, et il peut justifier de tous les reçus devant la commission. «S'il m'était permis de donner mon avis, je ferais démonter ce tableau, dont la durée sera fort restreinte si on le laisse là, pour ne le replacer que dans les fêtes solennelles ; et ce serait une occasion pour retoucher la figure de la Ste Vierge. Le pont va être enlevé. Il sera indispensable de rétablir l'ancienne palissade pour prévenir tout accident. Sans avis contraire de votre part, je me propose de confier ce travail là à M. Facq qui pourrait l'exécuter après l'enlèvement du pont. Je le chargerai également du transport des vieux bois dans les hangars [...]».

A son en-tête.

280,00

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