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REF: 3362

Georges Blond, mobilisé à Brest, s’interroge sur les stratégies.

Georges Blond (Marseille, 1906/1989)
Officier de marine et écrivain, journaliste à Candide et Je suis partout avec Brasillach, durant l'occupation.

Type de document : lettre autographe signée

Nb documents : 1 - Nb pages : 2 - Format : In-4 (petit)

Lieu : [Brest]

Date : 1940

Destinataire : Pierre Varillon, critique littéraire à l'Action Française.

Etat : bon

Description :

Mobilisé à Brest comme enseigne de Vaisseau, Georges Blond décrit, à sa manière, la curieuse ambiance de la drôle de guerre. «Rien ne se fait ici, l'amiral arbore gaiement sa troisième étoile, ce qui nous donne quelque lustre et un peu plus d'autorité vis à vis des grands états-majors voisins. Il est passé un nouveau papelard sur la composition des états-majors qui ne prévoit pas d'enseignes. Si Paris applique çà à la lettre, je ne moisirai pas ici. Faut du changement. J'aurais bien aimé attendre que l'Ct. Cayol prenne un commandement de force navale intéressante, enfin on verra. Le tout est d'éviter le dragueur en bois sans W.C., terreur des pauvres E.V.!». Il évoque la situation internationale. «On ne comprend pas grand chose à ce qui se passe. Est-ce que Summer Wells négocie secrètement l'influence allemande en Ukraine contre des avantages économiques italiens en Europe Orientale ou le Vatican va-t-il favoriser une offensive de paix hispano-islandaise ? A distance, tout celà paraît bouffon et Ubu est le roi du siècle [...]».

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