REF: 14258

Ensemble de 9 manuscrits et lettres de Jean-François Boursault-Malherbe sur son action en Bretagne durant la Révolution

Jean-François Boursault-Malherbe (Paris, 1752/1842)
Conventionnel girondin et directeur de théâtres, il constitua une riche collection de tableaux et de plantes exotiques.

Type de document : Lettres autographes signées, manuscrits, etc.

Nb documents : 9 - Nb pages : 26 pp. - Format : In-folio, in-4 et in-8.

Lieu : Sans

Date : Diverses et s.d.

Destinataire : Divers

Etat : Bon

Description :

Ensemble de 9 documents :

- 2 manuscrits, l’un avec corrections et additions autographes de Boursault-Malherbe. 14 pp. in-folio. Intéressants manuscrits destinés à sa défense, contenant la copie de ses écrits et de sa correspondance avec la Convention (1793-1795), en particulier lors de son action en Bretagne et dans les départements de l’Ouest et lors de l’arrestation du général Rossignol qui s’est faite à son initiative et sur sa dénonciation. Il précise de sa main avoir « été chassé des Jacobins pour avoir dit à Robespierre qu’il avoit la figure barbouillée de fiel comme le cœur ; toutes les assemblées de sections étoient sous l’influence de Robespierre et comme la guillotine n'était pas encore en activité on ne pouvoit perdre Boursault que par la calomnie et c’est aujourd’hui encore le même système sous l’influence de nouveaux Robespierre […] ».

- 5 lettres autographes signées de Boursault à différents correspondants. 8 pp. in-4 ou in-8.

- 2 lettres adressées à lui, par des citoyens bretons, dont l’une de Dominique-Isaac Thoinnet, défendant son action en Bretagne. « Si tous les représentants en mission dans ce département s’étaient comportés comme vous, Monsieur, je n’aurais pas à regretter, tous mes frères & une bonne partie de ma famille qui ont été leurs victimes par tous les genres de supplices qu’ils avaient imaginés […] ». Avril 1829. 4 pp. in-4.

Jean-François Bourgault-Malherbe (1750-1842), comédien et directeur de théâtre, puis conventionnel Girondin ; il est chargé de diverses missions en Bretagne et dans les départements de l’Ouest, se heurte à Carrier, puis à Hoche, adopte une politique modérée en faisant libérer de nombreux suspects et en s’attaquant aux partisans de la Terreur et à Robespierre ; après sa carrière politique, il se consacre à la culture des plantes rares, introduit plusieurs roses en France (il a donné son nom au rosier de Boursault).

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