Deux lettres de Jean-Richard Bloch sur la parution des Chasses de Renaut et La Nuit Kurde

"Merci de tout cœur, mon cher Confrère, pour votre article de la Revue Nouvelle, que je trouve ici en arrivant de voyage. Cette preuve de sympathie me touche profondément, parce qu’elle dépasse la simple adhésion littéraire et rejoint le « système de l’homme », c’est-à-dire, en définitive, la seule chose qui mérite d’être prise en considération. Votre critique en effet remonte aux sources, aux causes, au système (j’ai envie de me répéter) organique d'où sont nées ces pages qui ont eu le bonheur de vous plaire. Et, venant de vous, cette affirmation a de quoi me combler tout particulièrement. [...] Puis-je vous demander un second exemplaire de ce numéro de la revue, destiné à mon éditeur allemand, qui réunit des témoignages pour le lancement du bouquin ? Merci par avance".

"Cher Monsieur Lelis, il faut excuser un grand solitaire qui est aussi un grand vagabond et un grand travailleur. Je viens seulement de trouver le numéro de la R. Nouvelle avec les lignes amicales que vous avez consacré aux Chasses [les nouvelles Les Chasses de Renaut, paru en 1927]. Merci. Et de tout cœur mes deux mains [...]. Savez-vous que la Nuit kurde dramatique [le roman La Nuit kurde publié en 1925] a trouvé, en de bons endroits, un accueil chaleureux (R. Martin Du Gard, Romain Rolland, etc), et que le Grand Théâtre de Genève veut même la monter telle quelle, cette saison, par les soins du studio d’art dramatique de Carmen d'Assilva ?".

Jean-Richard Bloch était un grand ami de la photographe Jenny de Vasson (1872-1920).