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Deux lettres d’Elme Caro recommandant Emmanuel des Essarts et Gabriel Compayré

Elme Caro (Poitiers, 1826/1887)
Philosophe et critique littéraire, il est maître de conférences à l'Ecole normale supérieure, puis professeur à la Sorbonne. Membre de l'Académie des sciences morales et politiques, il est élu à l'Académie française.

Type de document : lettres autographes signées

Nb documents : 2 - Nb pages : 5 pp. 1/2 - Format : In-8 et in-12

Lieu : Le Grésil (Seine-Maritime) et s.l.

Date : 2 janvier 1874 et s.d.

Destinataire : Un courrier adressé à M. Du Mesnil

Etat : Lègère trace d'insolation sur une lettre

Description :
Elme Caro intercède en faveur de deux illustres anciens élèves :
-Emmanuel des Essarts (), poète et professeur d'université français : "Mon ancien élève, Monsieur des Essarts, brusquement dépaysé au milieu de ses études favorites [de l'université de Dijon à l'université de Clermont-Ferrand], me prie de lui donner un mot de recommandation auprès de vous. Je ne demande pas mieux que de vous dire combien il est intéressant dans ses efforts d’esprit, sincère dans ses doctrines, est perfectible dans son talent. Tout son effort consacré à la littérature française, va devenir inutile, si on le transporte [...] dans la littérature, vraiment étrangère pour lui. Pour le bien du service, pour l’intérêt de sa carrière, permettez-moi de plaider auprès de vous la cause [...] d'un excellent professeur [...] cet exil dans une spécialité d'études et d’enseignement pour lequel il ne se sent pas préparé [...]".
-Gabriel Compayré (, philosophe et théoricien de la pédagogie : "Mon cher Monsieur Du Mesnil, je vous écris de la campagne, où je passe une semaine de repos, avant de rentrer dans la fournaise de Paris et spécialement dans celle de la Sorbonne. J'aurais, selon mon habitude, quelques requêtes à vous adresser en faveur de [...] M. Compayré, un de nos docteurs de l'année dernière, dont la thèse remarquable sur David Hume, va être couronnée cette année, dans un mois, par l’Académie française, au premier rang des ouvrages les plus utiles aux mœurs [...]". Caro dresse un portrait élogieux de son protégé, pour qu'il obtienne un poste de premier choix et non un poste de remplaçant.
Un feuillet double de deuil et un en-tête "Grésil" gaufré.

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