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REF: 6179

Claude Farrère analyse les récits de voyage.

Claude Farrère (Lyon, 1876/1957)
Il se fait remarquer par Pierre Loti et Pierre Louÿs et obtient le prix Goncourt (1906), à l'unanimité, pour Les Civilisés.

Type de document : manuscrit autographe signé

Nb documents : 1 - Nb pages : 8 - Format : In-8

Lieu : Sans

Date : [1933]

Destinataire : Sans

Etat : bon

Description :

Dans cet article manuscrit, Claude Farrère prétexte une critique de l'ouvrage de Max Fischer, Détours [publié en 1933], pour engager une réflexion sur le voyage. «On ne voyage pas pour se fuir, car autant vaudrait chercher la quadrature du cercle. Et on ne voyage pas pour se retrouver, pour cette courte raison que se perdre est une impossibilité absolue, quoique fâcheuse. Seuls les pensionaires de Saint-Maurice-les-Charenton s'imaginent parfois n'être plus où ils sont. Et, pour que nous quittions notre guenille, il nous faut, de toute nécessité, mourir. Or partir, n'est mourir, même un peu, que pour les voyageurs en chambre qui ne sont jamais partis pour nulle part. Pour tous les autres, partir, c'est vivre. Ni plus, ni moins [...]». Une maxime née de sa propre expérience, en grand voyageur qu'il fut.

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