REF: 7531

Calixte Souplet soutient le projet de la société Fould à Saint-Quentin.

Calixte Souplet (Saint-Quentin, 1810/1867)
Journaliste, directeur du Guetteur de Saint-Quentin de 1833 à sa mort.

Type de document : lettre autographe signée

Nb documents : 1 - Nb pages : 2 pp. 1/4 - Format : In-8

Lieu : Saint-Quentin

Date : 18/04/1838

Destinataire : Louis Joseph Etienne Cordier (1775/1849), député et inspecteur des Ponts et Chaussées.

Etat : petits défauts sans gravité.

Description :

Lettre de Calixte Souplet, directeur du journal de Saint-Quentin, le Guetteur, et conseiller municipal, relative à un important projet qui fait débat dans la ville. «Vous ne pouviez douter qu'une compagnie organisée sous vos auspices ne fût bien accueillie à St Quentin. Notre intérêt nous commande d'appuyer tous les efforts ayant pour but la conclusion de la grande affaire qui tient ici tous les esprits en suspens depuis six mois ; à plus forte raison devra-t-on prêter aide et assistance à une combinaison dans laquelle vous occupez la place qui vous appartient [...]. Lorsque M. Fould a lancé sa société, en l'appuyant sur des bases qui paraissent sérieuses, le devoir du journal était de l'appuyer, car la fatalité aurait pu faire que cette société fut seule, et je devais sacrifier à l'intérêt du pays mes opinions personnelles [...]». Il précise l'évolution de sa pensée vis à vis de l'entreprise de Fould tout en appuyant le projet de la compagnie départementale de son correspondant. «Toutefois, relativement à l'espèce d'interdit qu'il s'agit de jeter sur les banquiers, mon embarras est grand, et je suis placé dans l'alternative, ou de négliger une thèse que j'approuve complètement, ou de me mettre en contradiction avec ce que j'ai été obligé de dire précisément pour appuyer la société Maurenq [...]. Je suis persuadé comme vous que les clameurs des riverains du canal sont suscitées par d'étroites considérations d'intérêt privé. J'ai déjà repoussé bien des plaintes injustes et je continuerai à tenir tête aux criailleries. On m'assure qu'une transaction a été signée avec les limiers, par l'entremise de l'ingénieur en chef du département. Les malveillants ne se tiennent pas pour battus et ils se rejettent sur l'imminence des inondations dans la prairie [...]. Nous attendons avec impatience le rapport de M. Arago. De toutes façons, ne doutez pas que la sympathie publique ne soit toute entière pour vous. L'événement le prouvera, je l'espère». [Il s'agit peut-être du projet de chemin de fer de Paris à Bruxelles par Saint-Quentin. Le banquier Bénédict Fould (1792/1858), fut député de l'Aisne en 1833].

En-tête du Guetteur, "journal politique, littéraire et d'annonces". Adresse et marque postale au dos.

250,00

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