REF: 12831

Bernard Guinaudeau témoin d’une affaire de plagiat avec Rodin

Type de document : L.A.S. (2) et C.A.S. (1)

Nb documents : 3 - Nb pages : 9 pp. - Format : In-8, in-12 et in-12 oblong

Lieu : Paris

Date : 5, 10 et 15 avril 1910

Destinataire : Karl Boès (1864-1940), directeur de la revue La Plume

Etat : Bon

Description :

Bernard Guinaudeau écrit à Karl Boès à propos d'une affaire de plagiat d'article de Rodin : "[...] vous étiez décidé, si Rodin y consentait, à exécuter "brutalement" le coupable. Eh ! bien, le coupable, c'est vous-même. Et c'est Rodin qui le dit, ou du moins essaye de le faire croire. Je ne plaisante pas. Voici la lettre que j'ai reçu, ce matin". Guinaudeau transcrit la lettre de Rodin, à propos d'une citation empruntée à ce dernier par Boès, dans un numéro de Je sais tout, puis relate sa propre réponse et commente "C'est infiniment comique. C'est aussi infiniment lamentable [...]". Boès prend rendez-vous avec Rodin pour s'expliquer et Guinaudeau dénonce un imposteur qui se sert du nom du sculpteur pour signer des articles. "Rodin a tort, lui, de garder le silence. Je comprends bien sa situation. Mais, il ne faut pas qu'il couvre la muflerie. Ça ne pourrait que gâter les choses [...]".

Bernard Guinaudeau évoque également Henri Barbusse et ses précédentes fonctions pour L'Aurore et La Justice.

Papier à en-tête de la Mission laïque française.

180,00

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