Il dresse un tableau sombre de la production littéraire sous le Consulat :«Rien de nouveau, rien de piquant, la disette est générale. Peut-être de cette obscurité profonde sortira t-il un sujet de lumière mais il se fait longtemps attendre. Depuis l'Enéide de Delille, il n'y a pas de vers. Depuis Melle Lavallière et un autre roman de la pieuse Genlis, il n'a point de prose». Il justifie son absence littéraire : «Dites à votre société que les affaires sont interminables et renaissantes à Paris, qu'elles empêchent de se livrer aux occupations dont le coeur serait le plus satisfait».
Daté : 13 fructivose an 12. Adresse et cachet de cire au dos.