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5 lettres de Jean Lorrain écrites quelques jours avant son décès

Jean Lorrain (Fécamp, 1855/1906)
Jean Lorrain, pseudonyme de Paul Alexandre Martin Duval, est un écrivain parnassien français.

Type de document : lettres (2) et cartes (3) autographes signées

Nb documents : 5 - Nb pages : 7 - Format : In-12 et in-8

Lieu : Nice et Paris

Date : mai 1905 – juin 1906

Destinataire : Sans

Etat : bon

Description :

Belle correspondance de Jean Lorrain, deux des lettres étant écrites quelques jours avant son décès.

Dans « le cassement de tête de l’énorme travail que je fournis en ce moment », il avait oublié son adresse, mais son secrétaire, rentré à Paris, a pu la retrouver. « Oui, j’ai lu toutes les coupures relatives aux Jean Lorrain que vous avez bien voulu me consacrer, c’est un éloge unanime, j’en suis très fier et pour vous et pour moi ». Il va rentrer à Paris mais n’aura pas le temps de le voir. « Je vais être très pris, très occupé, songez, après cinq mois d’absence ; si je vous disais la besogne que j’ai assurée, vous auriez pitié de moi, c’est effrayant, et dire qu’il faut acheter sa liberté de vivre par cet effroyable esclavage ». Il fera ce qu’il peut pour insérer un passage de sa brochure dans divers journaux, mais il a rompu avec ceux de la rue de Richelieu [Le Journal]… Il doit voir Xavier Leroux. « Il est de plus en plus emballé sur le poème, je vous tiendrai au courant de tout ce que nous aurons dit. En voilà un aussi qui aime les Nîmois, je vous dirai pourquoi. Mon théâtre ! Est-ce qu’on sait jamais avec Ollendorff. Je lui ai envoyé le bon à tirer de la préface avant hier […] ». Les deux dernières lettres, datées des 15 et 16 juin 1906 (il décèdera le 30), font référence à deux événements importants de sa fin de vie : ses procès et le rendez-vous médical qui lui sera fatal chez les professeurs Pozzi et Robin pour une péritonite. « Voulez-vous remettre à lundi 18 notre déjeuner du dimanche 17, des amis puissants en haut lieu ont organisé pour cette date un déjeuner, où je dois rencontrer des gens on ne peut plus influents pour mon procès […] ». Il lui donne rendez-vous au restaurant Lapérouse, et le lendemain lui écrit cette ultime lettre : « C’est encore moi, je viens vous remettre à mardi, ne m’en voulez pas, c’est ce procès qui m’affole, mais Robin et Pozzi, autres influences médicales, sociales et politiques, me veulent lundi à déjeuner à midi ½ au Café de la Paix avec eux pour causer de mon affaire. Vous comprenez la hâte que j’ai de les voir et l’importance de ce déjeuner pour moi […] ».

Tranches dorées sur 2 cartes.

680,00

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