REF: 15809

Paul Eluard compare la sincérité d’écriture de Luc Dietrich à Dickens et Baudelaire

Paul Éluard (Saint-Denis, 1895/1952)
Poète surréaliste.

Type de document : manuscrit autographe signé

Nb documents : 1 - Nb pages : 1 p. - Format : In-8

Lieu : S.l.

Date : [vers 1942]

Destinataire : Sans

Etat : Bon

Description :

Beau texte de Paul Eluard consacré à un auteur qu'il admire, le poète Luc Dietrich (

"Le Bonheur des tristes [1935] et L'apprentissage de la ville [1942] sont de grands livres. Peu m'importe de savoir s'ils sont sincères, mais je peux jurer qu'ils sont vrais. Que Luc Dietrich se découvre ou s'invente, qu'il s'imagine tel qu'il est ou tel qu'il n'est pas, qu'il s'instruise ou enseigne, peu m'importe : un certain ton de voix me rend crédule.

J'ai suivi passionnément dans ses livres le destin d'un homme guidé par sa propre image voilée, par son amour malheureux de la solitude. Tout m'y est apparu aussi véridique que dans l'oeuvre de Dickens ou de Baudelaire.

Paul Eluard".

Texte paru en 1942, sous le titre "Témoignage" dans la revue Fusée (n°4/5) puis dans Luc Dietrich, Le Temps qu'il fait (cahier 12, p. 107). Absent de l'édition des Oeuvres Complètes de la Pléiade.
Provenance : vente Artcurial, 14 novembre 2011, lot 205

Document fixé en son centre sur carton fort.

Vendu