Pierre Bouchardon fête la victoire contre l’Allemagne et salue le courage des poilus
Pierre Bouchardon (Guéret , 1870 /1950 )Lettre du grand magistrat Pierre Bouchardon, écrite 3 jours après la signature de l'armistice [en novembre 1918, le journal L'Illustration publiera sa photo en couverture à côté de celle du Maréchal Foch et de Clemenceau avec le titre : « Les Trois Hommes qui ont sauvé la France »]
"Mon cher Docteur. Merci de vos aimables félicitations. Oui, nous vivons des jours radieux. Mais je ne mérite pas les éloges que vous voulez bien m’adresser. Si j’ai rempli mon devoir, du mieux que j’ai pu, le courage qu’il m’a fallu montrer, en luttant contre les misérables, encore puissant à l’époque, est bien peu de choses à côté de celui de l’obscur poilu qui s’est battu avec sa poitrine contre les mitrailleuse Boches. De tout cœur à vous, P. Bouchardon".
Accompagnée d'une carte de visite autographe, à la date du 13 mai 1918 ; il le remercie "de votre intéressant travail sur la psychonévrose émotive. J'y ai retrouvé le style alerte du rédacteur du rapport médical de l'affaire Navarre. Votre très cordialement dévoué P. Bouchardon".
Georges Clémenceau appelait Bouchardon "Le Grand Inquisiteur", au service de la France. Il ne prêta pas serment à Pétain puis fut rappelé à ses fonctions en 1944 pour instruire dès le procès du maréchal Pétain, puis celui de Pierre Laval et de Robert Brasillach.
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