Victor Hugo préfère rester en exil pour soutenir les combattants de la justice, de la liberté et de l’idéal
Victor Hugo (Besançon, 1802/1885)Emouvant et dithyrambique courrier de Victor Hugo, rédigé de son large trait de plume :
"Vous avez le mens divinior de la poésie et le mens excelsior de la jeunesse. Vous me comprenez ; et vous le dites en strophes ardentes. Je viens de faire pleurer le vieux groupe des proscrits indomptables en leur lisant vos vers superbes. Oui, comptez sur moi, jeunesse ! Comptez sur moi, combattants de la justice, de la liberté et de l'idéal. Vous, jeune homme, vous, poète, vous êtes une âme haute et tendre. Vous avez la fière douceur des prêtres du vrai et des soldats du beau. Je suis heureux d'être et de rester en exil pour des hommes tels que vous. Je vous aime. Victor Hugo".
Lettre publiée dans l'ouvrage Louis Hémon [fils de Félix Hémon], sa vie et son œuvre, par Allan McAndrew, 1936, p. 12.
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