REF: 13257

4 lettres de Claude Lévi-Strauss sur son admiration pour Max Ernst

Claude Lévi-Strauss (Bruxelles, 1908/0)
Ethnologue et anthropologue. Elu à l'académie française en 1973.

Type de document : lettres autographes signées

Nb documents : 4 - Nb pages : 5 pp. - Format : In-4 (1) et in-8 (3)

Lieu : [Paris] et Lignerolles

Date : 1969 et 1971

Destinataire : Patrick waldberg (1913-1985), poète, critique et historien d'art franco-américainlic

Etat : Bon

Description :

Belle correspondance de Lévi-Strauss sur l'art de Max Ernst.

"Ces peintures de Max Ernst et votre texte sont un enchantement. Comment vous remercier de ce précieux envoi, s'ajoutant à beaucoup d'autres et qui remplit de confusion celui qui ne peut répondre à tant de générosité [...]". Il lui renvoie ses précieux documents et donne son avis sur leur attribution. "À mon avis, la conclusion est négative ; malgré la ressemblance d'ensemble, les lettres chez Mauss tendent à être constamment séparées, alors que le scripteur des notes sur Fraser les lie... Mais je ne suis pas plus que vous graphologue !". Il accepte de rédiger un texte pour lui. "Bien sûr, je serai ravi de témoigner en quelques pages mon admiration pour Max Ernst", mais il ne pourra le faire qu'à son retour à Paris, "car je me sens incapable de concevoir un thème sans une réflexion préalable sur l'oeuvre, à partir de reproductions, et je n'ai pas ici la matière. Cela peut vous paraître étrange, à vous, qui écrivez si bien et si facilement sur la peinture, mais, après tout, je n'ai jamais regardé les tableaux de Max Ernst qu'en consommateur, et sans penser que je pourrais m'exprimer à leur sujet. Pour y parvenir, il me faut reprendre contact, et dans cette perspective". est submergé de travail par la réouverture du Laboratoire d'anthropologie sociale et la sortie de Mythologiques IV (L'Homme nu, Paris, Plon, 1971). "En tôt cas, la tâche serait grandement simplifiée (et l'exécution accélérée) si vous parveniez à remettre la main, pour me la communiquer (à supposer qu'elle existe encore), sur la lettre que j'ai écrite à Max Ernst à propos du  dessin pour mon Festschrift. Car la matière un peu développée m'offrirait un point de départ, et une traction substantielle du texte [...]". Par sa dernière lettre, il suppose que sa lettre à Max Ernst n'a pu être retrouvée. "Je vous envoie donc ce petit texte dont vous excuserez la médiocrité, mais il est difficile de réagir devant les mauvaises reproductions dont je dispose et sans être sous le coup de l'émotion procurée par les oeuvres elles-mêmes".

Encre bleue ou noire. En-têtes "Laboratoire d'anthropologie sociale du Collège de France".

1200,00

Ajouter à la liste de souhaits