REF: 11957

Pétition signée par Méhul pour l’École royale de musique et de déclamation

Étienne-Nicolas Méhul (Givet, 1763/1817)
Compositeur français. Il fut l'un des fondateurs du Conservatoire de Paris.

Type de document : pièce autographe signée

Nb documents : 1 - Nb pages : 3 pp. - Format : In-folio

Lieu : Sans

Date : 8 juin 1816

Destinataire : Papillon de La Ferté (fils), intendant général des menus plaisirs

Etat : Bon

Description :

Pétition écrite et signée par Étienne-Nicolas Méhul, co-signée par ses confrères : Luigi Cherubini, Jean-Henri Levasseur, Louis-Joseph Guichard, Pierre Baillot, l'abbé Roze, François Louis Perne, Jean-Xavier Lefèvre, Louis Pradher, etc.

"Nous sommes pénétrés de la plus vive reconnaissance, pour l'active bonté avec laquelle vous avez daigné travailler à faire accueillir favorablement nos réclamations, relativement aux appointemens qui nous sont dûs pour le premier trimestre de cette année. Mais comme le service de l'enseignement de ce trimestre a été fait par tous les professeurs du conservatoire, nous vous supplions de nous permettre de ne pas abandonner ceux qui ne se trouvent pas portés sur l'état de rapport : ils sont déjà trop malheureux de n'avoir pu faire partie de l'école Royale. Avec l'avantage, Monsieur, que nous donne votre appui près du Ministère de la Maison du roi, nous serions coupables d'égoïsme, si ne consultant que nos intérêts particuliers, nous profitions des bontés de Monsieur le comte de Pradel, sans vous adresser d'instantes prières en faveur de nos anciens collègues. Ils ont partagé nos travaux, nous devons souhaiter qu'ils partagent nos récompenses. Pendant les trois mois qui ont précédé l'établissement de l'école Royale, nous avons tous remplis nos devoirs avec un zèle, peut être remarquable, au milieu des incertitudes qui menaçoient notre avenir. Maintenant que le sort de chacun est fixé, que le nombre des élus n'est pas le plus grand, nous sommes convaincus, Monsieur, que vous seriez obligé de ne rencontrer dans les professeurs de votre choix, que des hommes sans générosité et sans délicatesse [...]".

Encre brune sur double feuillet de papier vergé filigrané.

Vendu