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REF: 10899

Thérèse de Mecklembourg se désole de sa situation de princesse.

Thérèse de Mecklembourg-Strelitz (Hanovre, 1773/1839)
Princesse allemande, fille du grand-duc Charles II de Mecklembourg-Strelitz, elle épouse le prince Charles Alexandre de Tour et Taxis.

Type de document : lettre autographe signée

Nb documents : 1 - Nb pages : 4 - Format : In-8

Lieu : Ratisbonne

Date : 28/03/1805

Destinataire : "Monsieur le Comte"

Etat : très bon

Description :

Belle et émouvante lettre de Thérèse de Mecklembourg, à la fois spituelle et résignée, sur sa condition de femme et de princesse, réduite à procréer et paraître. "Hélas je le vois bien, l'égoïsme est à l'ordre du jour et c'est un mal qui se gagne comme la fièvre jaune. J'osai me flatter jusqu'ici de ne pas en être atteinte, mais la facilité avec laquelle j'accepte la correspondance que vous m'offrez me prouve bien que je me suis trompée ; avantages, plaisir, tout sera de mon côté et moi qu'aurais-je à vous offrir en échange? [...]. Combien je vous fais gré monsieur le Comte du repos que vous me désirez et que vous m'adjugez, parce que la chose est juste et méritée. Me voici bien riche, deux fils et deux filles! [Maria Thereria (1794/1874), Maria Sophia Dorothea (1800/1870), Maximilien Karl von Thurn und Taxis (1802/1871) et Friedrich Wilhelm (1805/1825)] Mais 16 ans de mariage et 30 ans sur les épaules, c'est là une richesse dont je me passerois volontiers, car voilà ce qu'on appelle les belles années bien passées ; cependant si je n'étois retenue par mille liens, et s'il étoit permis à ces pauvres Princesses d'avoir une volonté, j'avoue que je dépasserois volontiers les limites des quatre murs de mon appartement. Heureusement que la pensée peut exercer quelquefois ses ailes au delà, mais Psyché elle même avoit pieds et poings liés! [...]". Elle disserte ensuite sur le théâtre, les Mémoires de Marmontel, le discours de Talleyrand et l'avenir de l'Europe...

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