10%
REF: 7469

L’astronome Hervé Faye s’essaye à la poésie.

Hervé Faye (Saint-Benoït-du-Sault, 1814/1902)
Astronome, membre (1847) puis président (1872) de l'Académie des sciences, directeur du Bureau des Longitudes, il fut plusieurs fois ministre.

Type de document : lettre autographe signée

Nb documents : 1 - Nb pages : 3 - Format : In-12

Lieu : Paris

Date : 18/02/1888

Destinataire : [Claudius Popelin (1825/1892), peintre, émailleur et poète].

Etat : bon

Description :

Hervé Faye remercie Claudius Popelin pour l'envoi de son ouvrage [Un Livre de sonnets, paru en 1888]. «J'ai déjà parcouru votre magnifique volume de sonnets avec le plus grand plaisir. La meilleure preuve c'est que je me suis aussitôt mis en quatre pour répondre à votre beau sonnet de la p. 227.... en vers [il s'agit du sonnet dédié à Hervé Faye, intitulé Grand peut-être et que sais-je?. "Aux cycles révolus les soleils s'éteindront..."]. Ce sont les premiers que j'ai faits de ma vie. Or quand on commence un métier passé 70 ans, on est sûr de ne pas réussir. Voici malgré tout mes vers qui vous montreront l'influence qu'un sonnet de vous peut exercer [...]». Ses douze vers dédiés à Popelin se terminent ainsi : «[...] Que rien ne trouble donc ta douce rêverie / Dans l'espace infini, au plus profond des cieux / Lorsque le sort fatal aura fauché sa vie / Le poète a sa place aussi bien que les Dieux».

220,00 198,00

Ajouter à la liste de souhaits