REF: 8842

L’helléniste Jean-Baptiste Gail s’adresse à l’Ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg.

Jean-Baptiste Gail (Paris, 1755/1829)
Helléniste et professeur au Collège de France, on lui doit le renouveau des Études grecques après la Révolution. Il est également conservateur des Manuscrits grecs à la Bibliothèque royale sous Louis XVIII et membre de l'Académie des Inscriptions et des Belles Lettres.

Type de document : lettre autographe signée

Nb documents : 1 - Nb pages : 2 - Format : In-4

Lieu : Paris

Date : 24/09/1803

Destinataire : l'ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg [probablement le comte de Hédouville (1755/1825)].

Etat : bon

Description :

L'helléniste Jean-Baptiste Gail propose, en remerciement, de s'occuper des neveux de son correspondant, l'Ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg : « Je vous demande la permission d'aller les voir, de m'intéresser à leurs progrès et de les recommander à leurs professeurs qui ont tous pour moi estime et amitié ». Par ailleurs, il demande à l'Ambassadeur de transmettre une lettre au prince Alexandre Kourakine (1752/1818), Chancelier de Russie à Moscou, dans laquelle il sollicite son aide à propos « d'un ouvrage qui m'a couté 12 ans de travail et pour lequel j'ai fait pour 9 à 10 mille livres d'avance ». Peut-être évoque-t-il les Oeuvres complettes d'Homère publiées en 6 volumes par Gail lui-même au cours de l'an XIII. En guise de post-scriptum, Gail fait une dernière requête ; il demande à l'ambassadeur de transmettre un courrier à l'helléniste Jacques Nicolas Belin de Ballu (1753-1815), récemment installé en Russie. En tête de lettre, l'Ambassadeur a donné des indications à son secrétaire pour la réponse : « Accuser réception ajouter que j'ai remise au chancelier sa lettre et que je désire qu'il fasse adhérer M. l'Empereur à sa proposition, qu'il peut compter sur l'Empereur avec lequel je saisirai les occasions de lui être utile, que je le remercie de l'intérêt qu'il veut bien témoigner à mes deux neveux [...] ».

Datée du 1er vendémiaire an 12. Adresse au dos.

Vendu